On utilise souvent le terme « zéro déchet » pour catégoriser les produits qui nous permettent de mieux consommer et de réduire les déchets que nous produisons dans la vie de tous les jours. Mais devons-nous vraiment tous devenir « Zéro déchet » pour être un bon citoyen ? Est-ce que le Zéro déchet vous parait inatteignable, décourageant, utopique ? Oui ? Nous aussi !
Soyons honnête, viser le zéro déchet total, c’est intense ! Mais bon, après un temps on se rend compte que le statut quo n’est pas une option viable non plus. Et si la solution la plus écologique était de viser ½ déchets ? Réduire ses déchets de moitié sur 1 an… c’est l’objectif qu’on s’est fixés lorsque notre ville a instauré le compost municipal. Tout d’un coup, ne plus remplir notre poubelle à ras-bord semblait atteignable.
Premier geste : le compost. Plusieurs sont toujours réticents à composter, honnêtement je ne comprends pas pourquoi. Oui il faut sortir le compost rapidement au bac dehors : aussi souvent qu’il fallait sortir le sac de poubelle avant ! Oui, le compost ça vient sal : un papier journal au fond du bac, du bicarbonate de soude de temps en temps et un bon rinçage au boyau d’arrosage et le tour est joué. Oui c’est un peu plus de travail mais tous ces déchets qui n’iront pas au dépotoir !!! Ça en vaut la peine. « Oui mais c’est biodégradable alors ça va se décomposer autant au dépotoir »… Hélas, c’est faux. Pour se décomposer les déchets organiques ont besoin d’oxygène. Une fois dans des sacs de plastique au fond d’un grand trou à plusieurs pieds sous terre, vos déchets se conserveront très longtemps. On ne parle pas ici d’une belle terre fertile un jour mais bien de terres contaminées. Et que dire de la quantité et de la vitesse à laquelle le dépotoir se rempli ? Si nous coupons tous nos déchets de moitié, c’est la moitié moins de dépotoirs à créer dans notre entourage, c’est la moitié moins de terres contaminées pour les prochaines générations.
Deuxième geste : on a observé nos habitudes dans la cuisine. Une chose était certaine pour moi, je n’avais pas le temps de changer mes habitudes d’achat et de faire de l’épicerie une épopée de multi-magasins ! Donc le gros du travail nous l’avons fait dans nos habitudes une fois l’épicerie arrivée à la maison. Nous avons commencé à remarquer tout ce que nous utilisions de jetable en cuisine : la pellicule plastique, les sacs Ziploc en 5 modèles différents, le papier parchemin, etc. Nous avons donc visé éliminer ces produits en priorité. Les sacs en silicone sont venus changer notre vie, puis, pour toutes les situations où nos solutions actuelles n’étaient pas appropriées, nous partions à la cherche d’un nouveau produit réutilisable.
Notre cuisine a donc passé de solutions jetables à :
- Sacs en silicone de différentes épaisseurs et différents formats
- Tissus cire d’abeille multi formats
- Couvercles en silicone qui scellent hermétiquement
- Couvercles de tissus qui s’adaptent littéralement à toutes les formes et grandeurs
- Tapis de cuisson en silicone
- Sacs à légumes en tissus (une fois les légumes achetés dans un sac en filet, il fallait les conserver efficacement !)
- Pots Mason : ceux-là ils étaient déjà en quantité dans ma cuisine et accumulaient la poussière… pourquoi on n’avait pas le réflexe des utiliser ? Maintenant, avec les accessoires Jarware, c'est la solution parfaite à tellement de situations !
Une fois la cuisine écoresponsabilisée, nous avions facilement dépassé notre objectif de réduire nos déchets de moitié, et ce sans douleur !!
S’en sont suivis, de façon naturelle, des décisions plus logiques dans toute nos vies : + de réutilisable dans les lunchs, + grande conscientisation des emballages de nos produits (shampoing solides, cosmétiques dans des pots non-plastiques, soie dentaire biodégradable, plus d’articles en bois au lieu du plastique, etc.).
Nous sommes rendus à environ ¼ des déchets que nous produisions avant nos premières démarches. Ce n’est pas encore parfait, on craque encore pour les pattes d’ours même si elles sont emballées individuellement, on accepte (en grognant) les barquettes de styromousse à l’achat de notre viande à l’épicerie, on fait livrer certains achats qui arrivent suremballés, on commande du resto ! Mais au moins, le ¾ des déchets qu’on ne produit plus, on ne les produira plus jamais ! Nous avons entré ces nouvelles habitudes de vie écologique graduellement et de façon durable. On ne reviendra pas en arrière maintenant qu’on voit à quel point c’est facile d’évoluer vers un mode de vie plus écoresponsable.