Étape 4 du zéro déchet : Faire la vaisselle sans plastique

Étape 4 du zéro déchet : Faire la vaisselle sans plastique

Dans cette série de blog des « Étapes du Zéro Déchet » je vous présente les différentes solutions qui ont été faciles à implémenter dans notre routine, en anglais on dirait les « low hanging fruit », les petites victoires rapides.


Un autre changement qui s’est fait sans douleur chez nous englobe plusieurs petits gestes.  Mais si chaque geste compte, c’est d’autant plus évident lorsqu’on les regroupe !  Notre changement majeur s’est fait dans la façon dont nous lavons notre vaisselle.


J’étais une adepte du fameux « gratteux » à vaisselle sur manche de plastique du dollarama, mon chum de l’éponge classique jaune et verte achetée en quantité industrielle au Costco.  Pour le savon, les trios de Dawn du Costco faisaient leur entrée régulière dans la maison (tsé, les pots de plastique emballés dans du plastique ? 🤦🏻‍♀️).  Et pour le lave-vaisselle ?  Chaudière de plastique prête à durer minimum 400 ans sur la Terre, remplie d’environ 2 mois de pastilles.  Clairement, le plastique était au cœur de notre lavage de vaisselle !!


Objectif #1 : Laver avec une solution biodégradable

Le plus facile à régler fut certainement de changer la façon de laver (laver et non récurer… on revient à ça plus loin) la vaisselle à la main avec une solution à base végétale.  Brosses en bambou, éponge de cellulose, luffa naturel, les solutions sont nombreuses dans le marché et sont toutes aussi bonnes les unes que les autres, tout dépend de la préférence du laveur.  Étant une grande famille, nous avons naturellement adopté plusieurs solutions !  Il suffisait de porter attention à la composition de l’item choisi et de se questionner sur la façon dont on en dispose en fin de vie pour se rendre compte que les choix plus écoresponsables sont nombreux.


Objectif #2 : Récurer efficacement sans plastique

Pour bien récurer, nous avons eu plus de difficulté à trouver.  Nous avons essayé plusieurs solutions : gratteux en coquilles de noix, en sisal, tissus rugueux, tissus « brûlé » pour le rendre granuleux…  Rien n’était à la hauteur de nos besoins, nous gardions toujours un gratteux de plastique en réserve pour les cas plus difficiles. Même si nous réussissions à en réduire l’utilisation, nous étions déterminés à l’éliminer de notre cuisine et à continuer nos recherches.  

Puis sont arrivées les éponges avec un côté en cellulose végétale et un en fibre de noix de coco : la copie végétale de la fameuse éponge jaune et verte !  Enfin nous avions une solution pour récurer efficacement.  Ce fut la pièce de casse-tête manquante pour éliminer le plastique de notre routine de vaisselle.


Objectif #3 : trouver un savon non toxique et sans plastique

Après ces efforts de recherches de produits plus écologiques, l’idée d’acheter une bouteille de savon à vaisselle en plastique dans un trio emballé dans du plastique ne semblait pas très logique.  Ironiquement, le remplissage aurait pu être notre premier réflexe, mais non, pour une raison que j’ignore, nous ne connaissions pas le principe du remplissage et les ressources qui existaient alors.  Par contre, dans mes recherches j’ai croisé le « cake vaisselle », cette formule de savon à vaisselle solide sous forme de pain de savon.  Nous avons été impressionnés par la mousse luxuriante qu’il produit rapidement avec un peu d’eau et une brosse vaisselle.  Nous l’avons adopté immédiatement et même commencé à faire notre propre cake vaisselle !


Et pour le lave-vaisselle ? Hé bien c’est en ouvrant Évolü que nous avons découvert vraiment les possibilités du remplissage : qui aurait cru qu’il était possible d’acheter des pastilles lave-vaisselle à l’unité sans emballage, produits au Québec d’ingrédients sains?  Notre pot prêt à vivre 400 ans est donc mis à contribution et rempli de façon régulière et croyez-moi, il est fait tellement solide qu’on va probablement le léguer à nos petits enfants !  Dire que ça se voulait un contenant jetable…

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